Dans la nature le cycle est une partie intégrante de la vie, il s’exprime par la régularité de la pluie, des saisons, des cycles lunaires. ( Cite d’autres exemples de cycle de vie. )
Dans presque toutes les musiques la « répétition » , ou cycle, ou boucle ( loop ) est une source d’inspiration, un tapis magique où se posent les mélodies ancestrales.
_______________________________________________________________ Mario Salis
Dans les musiques actuelles on utilise très souvent des " boucles ( loops ) " mélodiques ou rythmiques.
( le tempo bpm caractèrise son style. ( hip hop, rnb, trap, ethnique, classique...)
L'Orchestre virtuel
Cordes - Cuivres - BOIS - MARIMBA - xylophone
Site officiel Sonokinetic Minimal
LES INSTRUMENTS DE L'ORCHESTRE
LES CORDES
Les instruments à cordes se répartissent en plusieurs groupes. Ces instruments ont en commun des cordes qui vibrent au dessus d'une caisse de résonance. Cette caisse de résonance amplifie du son et lui donne son timbre, sa couleur. La hauteur de la note variera avec la longueur et la grosseur de la corde. Pour le piano (comme pour leclavecin ou la harpe), il y a autant de cordes (ou de groupes de cordes) de longueur fixe que de notes possibles. D'autres instruments (le violon, la guitare) ont un petit nombre de cordes dont on peut faire varier la longueur pour en modifier la hauteur.
Les cordes seront frottées avec un archet composé d'une baguette souple en pernambouc sur laquelle est fixée une mèche en crin de cheval. Un système à vis permet de tendre l'archet à la convenance du musicien.
Les cordes seront pincées soit par les doigts du musicien (guitare, harpe) soit par un mécanisme mu par le clavier (clavecin).
LES VENTS / CUIVRES
La famille des cuivres comprend quatre instruments principaux : la trompette, le trombone à coulisse, le cor d'harmonie et le tuba. Ces instruments possèdent tous des tubes de longueurs variées recourbés sur eux-mêmes., un pavillon et une embouchure. L'instrumentiste fait vibrer ses lèvres en soufflant dans cette embouchure pour produire les sons.
L'orchestre virtuel
Ecoute interactif
Les 4 accords magiques
Les accords au piano 1
Les ccords au piano 2
Leçons de piano pour débutant
Les 8 principaux accords à la guitare
LES VENTS / BOIS
Les Bois désignent une famille d'instruments à vent réalisés en bois (hautbois, cor anglais,basson, contrebasson, clarinette ) ou dont la tessiture s'apparente à celui des instruments en bois (flûte, saxophone).
MARIMBA / XYLO
Une percussion chromatique, également appellée idiophone est un instrument de musique issu de la famille des instruments à percussions. Le son d'une percussion chromatique provient de l'impact d'un accessoire sur le matériau à partir duquel est composé l'instrument. Le matériau est très varibale d'un instrument à l'autre. Cela peut être du bois, du verre, de la pierre, du métal, du plastique... On classe les percussions chromatiques suivant le type d'impact produit sur l'instrument. On distingue ainsi les percussions dont l'impact a lieu par frappement, raclement, entrechoc, pilonnement, secousse, pincement et frottement.
VOCABULAIRE MUSICAL ACCORD ( TRIADE )
NUANCE ( piano forte )
DYNAMIQUE ( crescendo - decrescendo )
ORCHESTRATION ( Art de savoir mêler les timbres )
OSTINATO ( cellule rythmique ou mélodique en boucle )
ARPEGEPIZZICATO
LEGATO
STACCATO
MARCATO
SPICCATO
TUTTI
HARMONIEMELODIE
phrases musicales (PATTERNS)
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La musique rEpEtitive
La musique répétitive désigne un courant qui apparaît aux États-Unis au début des années 1960. Ses principaux représentants sont les Américains Terry Riley (né en 1935), La Monte Young (né en 1935), Steve Reich (né en 1936) et Philip Glass (né en 1937). Les débuts de la musique répétitive sont marqués par la découverte des musiques extra-européennes : Steve Reich a étudié les percussions africaines, La Monte Young a pris des leçons de chant hindou.
Comme son nom le suggère, cette musique est fondée sur la répétition de très courts motifs mélodiques, harmoniques ou rythmiques, voire sur la répétition d'un son unique. Caractérisée par une extrême économie de moyens et par une structure intentionnellement simple, la musique répétitive est en fait une branche d'un mouvement plus large, le minimalisme.
Music for 18 Musicians by Steve Reich - Beginning
OEUVRE DE REFERNECE
Même si elle n'est pas toujours entièrement écrite et si elle peut comporter une part d'improvisation, la musique répétitive s'inscrit malgré tout en réaction contre l'indétermination de John Cage et contre l'approche conceptuelle du courant sériel des années 1950 et 1960 ; elle marque par ailleurs le retour à la tonalité.
Au début des années 1960, les compositeurs « répétitifs », qui ont commencé à travailler sur la boucle magnétique, comprennent vite l'intérêt d'exploiter le déphasage graduel de deux ou plusieurs bandes magnétiques initialement alignées à l'unisson. Dans It's Gonna Rain (1965) et Come out (1966), Reich travaille sur ce processus de déphasage d'un motif mélodique extrêmement simple et en explore toutes les possibilités d'agencement. It's Gonna Rain part d'un prêche enregistré sur bande ; Reich en a isolé quelques syllabes et ce fragment, mis en boucle, est passé simultanément sur deux magnétophones tournant à des vitesses légèrement différentes.
Par cette technique de déphasage, les compositeurs redécouvrent des procédés traditionnels d'écriture comme l'imitation, la superposition, le tuilage, le développement par augmentation ou encore le canon.
Saxophonist Amy Dickson - Philip Glass' Violin Concerto No 1.
ECOUTE EN CLASSE
Symphonie inachevée
Franz
SCHUBERT
1er mouvement
Exercice : Tous chefs d'orchestre
La symphonie en si mineur, D. 759, de Franz Schubert, fut composée en 1822 mais ne fut découverte que des années après la mort du compositeur ; on lui attribue classiquement le nº 8, mais elle porte le nº 7 dans les renumérotations plus récentes. Parce qu'elle ne comporte que deux mouvements, elle reste connue sous le nom de « Symphonie inachevée » (allemand : Die Unvollendete).
Il paraît surprenant que Schubert n’ait pu composer deux autres mouvements afin de compléter une symphonie si solidement amorcée. Comment comprendre ce soudain déclin de son inspiration musicale ? À cette question, plusieurs hypothèses ont été avancées, mais la plus crédible reste celle qui justifie cette décadence subite par la découverte par Schubert de sa syphilis.
Compositeur FRANZ SCHUBERT 1797 - 1828
Franz Peter Schubert est un compositeur autrichien né le 31 janvier 1797 à Lichtenthal, l'un des quartiers du neuvième arrondissement deVienne, et mort dans cette même ville le 19 novembre 1828.
Bien que mort à 31 ans, Schubert est l'un des grands compositeurs du xixe siècle et le maître incontesté du lied.
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Chant
Indila - Dernière danse version acoustique (Sextet)
La pluie ZAZ
Le ciel est gris,
La pluie s’invite
comme par surprise
Elle est chez nous, et comme un rite,
qui nous enlise
Les parapluies s’ouvrent en cadence,
comme une danse,
Les gouttes tombent en abondance
sur douce France,
Refrain :
Tombe, tombe, tombe la pluie
En ce jour de dimanche de décembre
A l’ombre des parapluies,
Les passant se pressent, pressent sans attendre
On l’aime parfois, elle hausse la voix
Elle nous bouscule
Elle ne donne plus de ses nouvelles en canicule
Puis elle revient comme un besoin
Par affection
Et elle nous chante sa grande chanson,
Inondation
Refrain X2 :
Tombe, tombe, tombe la pluie
En ce jour de dimanche de décembre
A l’ombre des parapluies,
Les passant se pressent, pressent sans attendre
Et tombe, et tombe, et tombe, tombe …
Et tombe, et tombe, et tombe …
Définition de l'haïku' : œuvre d’art et manuscrit, un frémissement de la main du poète, l’orfèvrerie toute spirituelle de son inspiration.
C’est un poème très court, d’une longueur de trois lignes, et qui doit compter en principe dix-sept syllabes (mais ce n’est pas obligatoire). Son auteur y décrit une impression éphémère, une petite scène frappante ou amusante, une sensation fugace. Les haïkus décrivent très souvent la nature et les saisons.
Si simple à première vue, ce poème court a été souvent pris pour un poème descriptif, comme s’il n’était qu’une image.
Il n’a ni mètre ni rime.
Sa langue n’est ni la langue parlée ni la langue écrite, mais un condensé littéraire suggestif. La syntaxe n’est guère respectée, les inversions foisonnent. Le verbe est souvent supprimé. S’il y figure, le temps est négligé.
Le choix des vocables poétiques recherche l’élégance et un canon de proportions. Ainsi le Haïku possède une architecture, du style et un certain rythme. Ce dernier est créé par le nombre de syllabes imposées et par le langage syncopé.
La liberté poétique admet encore des vers de 7, 7, 5 syllabes ou de 5, 7, 7 syllabes. Mais le Haïjin préfère observer la règle initiale qui approche du nombre d’or.
Le Haïku n’est pas une phrase. Il en suggère plusieurs.
Exercice :
Nous avons commencé par lire des haïkus et les commenter ensemble, pour comprendre comment étaient faits ces poèmes particuliers.
Nous en avons illustré plusieurs, car un haïku se prête très bien au dessin.
Puis nous avons fait l’inverse : à partir d’une photo ou d’un dessin, créer nous-mêmes un poème japonais.
Enfin, nous avons inventé nos propres haïkus et les avons illustrés...
Henri Matisse est né le 31 décembre 1869 au Cateau-Cambrésis et il est mort le 3 novembre 1954 à Nice. C’est un peintre, dessinateur et sculpteur français. ( source web )
La vie en bleu - Il y a de l'éblouissement dans l'air lorsque s'achève cette promenade matissienne devant la série des Nu bleu I, II, III et IV, réalisée à l'hôtel Regina de Nice au printemps 1952. Grâce à cette exposition négociée au sommet dans le cercle fermé des plus grands musées du monde, voici une parentèle rarement réunie qui vaut toutes les leçons de peinture. Le Nu bleuI, stylisé à l'extrême comme l'acrobatie d'une danseuse, vient de la Fondation Beyeler à Bâle. Les Nu bleu II et Nu bleu III ont la rondeur féminine des Tahitiennes aux gorges pleines, galbe souligné de vide par le seul jeu du ciseau. Elles sont des déesses modernes du Centre Pompidou depuis 1984 et 1982. Enfin, le Nu bleu IV ne mérite pas son numéro, car il est celui qui a donné naissance, par sa gestation complexe des volumes, à tous les autres. Le Musée Matisse de Nice a prêté cette merveille qui démontre le travail pensé et soupesé de Matisse. Le peintre procède à un collage très étudié de papiers gouachés et découpés pour obtenir ses à-plats monochromes et le mouvement réduit à son essence. Les traits au fusain courent sur la feuille de papier (102,9 × 76,8 cm). L'élan spontané comme un jeu d'enfant qui anime les trois autres nus bleus est, en fait, la somme d'une recherche expérimentale rigoureuse. Crédits photo : Lucien Lung pour Le Figaro/Succession H.Matisse