Minimaliste

La musique essentielle

La musique minimaliste ou répétitive

D'abord une pulsation régulière. Puis l'évolution lente et saccadée de motifs courts et entêtants. Enfin, la sensation d'une transe scientifique, quoique primitive à la fois. 
La musique minimaliste, ou répétitive, aussi avant-gardiste et trompeuse soit-elle n'en est pas moins de la musique classique, contemporaine pour être exact.

Steve Reich - Radio Rewrite

Né le 3 octobre 1936 à New York, Steve Reich est l’un des pionniers du courant musical minimaliste.... Minimaliste qui ne rime pas avec simpliste ! L’oeuvre du compositeur est en effet aussi complexe dans la forme que dans le fond, utilisant des matériaux sonores divers (voix, bruits de la ville, instruments électriques ou traditionnels) et abordant des sujets aussi bien personnels que politiques.

Des mélodies de Radiohead
De la musique pop-rock dans une composition classique ? Steve Reich déconstruit les préjugés et emprunte quelques mélodies aux auteurs de Creep et Karma Police … 
Il découvre le groupe en 2011, au cours d’un festival polonais consacré à ses œuvres. John Greenwood, guitariste de Radiohead et admirateur de Reich, 
interprète Electric Counterpoint. 
Reich est littéralement bluffé par sa performance, ce qui l’incite à écouter les compositions du groupe britannique. Deux mélodies, Everything is in the right place et Jigsaw Falling Into Place, se gravent alors dans son esprit, tant et si bien qu’il décide de se les réapproprier… un emprunt à la pop totalement assumé puisqu’il intitule son oeuvre : Radio Rewrite.

Comment la musique répétitive s’est immiscée dans toutes les musiques modernes

Voici dix petites choses que vous ne pensiez (peut-être) pas trouver dans l’oeuvre de Steve Reich !

Einstein on the beach : mystère et postérité 

Philipp GLASS est un des le maîtres de la musique répétitive, Einstein on the beach est une expérience du temps, et ce, à plusieurs niveaux. Tandis qu'un technicien raconte les changements de décor extrêmement rapides d'un univers à l'autre, un machiniste pointe l'attention constante qui est nécessaire dans ce spectacle de cinq heures sans entractes. Une expérience qui se vit sur le plateau autant que dans le public. Lors de la création, les entrées et sorties du public étaient libres. Un spectateur, sorti plus tôt, fit part de son ennui devant le spectacle : “Du point de vue musical, j’aime beaucoup la musique, mais c’est toujours la même chose.” Un autre, au contraire, évoque la sensation d'éternité devant le spectacle :“Je l’ai pris comme un fleuve continu. J’avais l’impression que ça aurait pu commencer douze heures avant, que ça aurait pu continuer douze heures après. Ça donnait peut-être une notion d’éternité, comme si le spectacle n’avait jamais commencé - difficile à admettre - ou que ça ne finirait pas, qu’on le prenait en marche, et que ça partait, ça continuait.”

Questionnaire sur la musique minimaliste

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