Symphonie n°1 dite "Titan" de Gustav Malher (3ème mouvement) : l'utilisation du thème "Frère Jacques" en mode mineur dans la symphonie, le procédé du Canon, et nous détaillerons dans quel ordre les instruments font leur apparition. Cette pièce est une marche funèbre, inspirée d'une gravure allemande, "l'enterrement du chasseur", accompagné dans sa dernière demeure par les animaux de la forêt. Et puis les musiciens tsiganes (les Musikanten) qui jouent en marchant et accompagnent les animaux.

Mode mineur et mode majeur PDF

Comment lire une partition II

Quand le cheval de Thomas tomba
Comment Thomas ne tomba-t-il pas pas
Thomas tomba-t-il ou ne tomba-t-il pas ?
Tomba-t-il à bas ou pâtit-il d'un tel ébat ?

 

Un canon est une forme musicale polyphonique ainsi qu'un procédé compositionel basé sur l'imitation, dans lequel une idée musicale — le thème — s'énonce et se développe d'une voix à une autre, de sorte que les différentes voix interprètent la même ligne mélodique, mais de manière différée : ce décalage produit une superposition de mélodies, c'est-à-dire, un contrepoint.

L'origine du nom est arabe, le kanoun ou qanoun désignant l'ancêtre arabe du cymbalum. Dans la musique traditionnelle arabe et judéo-andalouse, non écrite et faisant une large part à l'improvisation, le rôle du kanoun était de suivre au plus près la ligne mélodique des vocalises improvisées du chanteur. Ce quasi-unisson se faisait nécessairement avec un léger décalage. Autrefois appelé chace (les voix se pourchassant), il est alors exécuté en réunion intime1. Cette formule musicale a donné naissance ensuite au canon tel que le connaît l'Europe.