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Gyorgy Kurtag : Kafka-Fragmente Op.24
Musique allusive et concentration extrême des moyens: à 86 ans, György Kurtag, qui est sans
doute le plus grand compositeur en activité, est un créateur aussi rare qu'étonnant. La nudité de sa
musique ne diminue pas sa puissance émotionnelle. Au contraire, elle la décuple. Cela suffirait à
justifier le rapprochement avec Bach osé par la Cité de la musique, où s'ouvre un cycle Bach/Kurtag
qui pourrait paraître hasardeux au premier regard.
Kurtag ne dit-il pas: «Je ne crois pas littéralement à l'Évangile, mais dans une fugue de Bach, la
crucifixion est là, on entend les clous. Je cherche sans cesse, dans la musique, là où on enfonce les
clous…» Il faut l'avoir entendu jouer Bach à quatre mains avec sa femme Marta, expérience
bouleversante.
Laconique comme sa musique, l'homme parle peu. Mais ses interprètes se chargent volontiers de le
faire pour lui, tant jouer Kurtag s'assimile à une expérience existentielle. Pour Andras Keller, premier
violon du Quatuor Keller et disciple de Kurtag depuis qu'il l'eut comme professeur à l'académie
Franz Liszt de Budapest à 15 ans, «jouer bien voire parfaitement la musique de Kurtag n'est pas
encore suffisant: il faut la vivre et donner toute sa personne pour le faire».
John Teske - Six Graphic Scores (ver. 1)
Contraste en musique : rupture brusque entre deux ou plusieurs parties d'une œuvre musicale.
Les contrastes servent à surprendre l'auditeur.
Différents éléments du langage musical peuvent contribuer aux contrastes.
Contraste en peinture : les contrastes de couleurs permettent de mettre en valeur un élément.
Dans le tableau le Nouveau-Né de Georges Delatour, les contrastes de couleur permettent
de mettre en avant le bébé.
Contraste de phrasé : le phrasé est la manière de jouer une note ou une mélodie lié ; piqué
Contraste de nuances : changement brusque du volume sonore.
Carl Orff Carmina Burana