carmina burana

CARL ORFF

Oeuvre pour choeurs, solistes et orchestre, composée en 1936. Les textes sont extraits de poèmes écrits vers 1230, qui témoignent de la révolte de la jeunesse contre le monde durement organisé du moyen-âge.

La première partie "O fortuna" présente les principales caractéristiques de cette oeuvre : - simplicité rythmique - formules répétitives

- accompagnement souvent construit sur une alternance "toniquedominante" - contrastes de nuances très marqués - ambitus des voix et de l'orchestre très large.

TEXTE : O Fortuna, velut luna, statu variabilis. Semper crescis, aut decrescis, vita detestabilis, Nunc obdurat, et tunc curat, ludo mentis aciem. Egestatem, potestatem, dissolvit ut glaciem.

O Fortuna est constitué de courtes phrases dont les mots ont été choisis pour l’assonance plus que pour le sens. Cela explique le manque de signification globale du texte et le peu d’enchaînement entre les paragraphes. 

1 ère partie : Après un accord des timbales et des tubas, les chœurs appellent la fortune sur un tempo lent et martelé.(jusqu’à 0 min 20) 

2 ème partie : Après un bref silence, rompant avec la force du prélude, le chœur interprète une mélodie simple avec beaucoup de retenue. Le chant prend alors une tournure plus rapide. Les chœurs chantent piano sur un rythme obstinant (ostinato) interprété par des instruments à vents graves : bassons, cors… sur la fin, un très léger crescendo 

3ème partie ( 1min 25 jusqu’à1min 39) 3 ème partie : Gardant le même tempo, le chœur explose. Les chants, forte, sont ponctués par des roulements de timbales. ( jusqu’à 2 min 20) 

4 ème partie : Le final est caractérisé par la puissance des cuivres et des percussions ( dont le glockenspiel) qui couvre le chœur. Le chœur tient la même note finale pendant une quinzaine de secondes. Le tempo accélère puis ralentit juste pour l’accord final.



Vocabulaire musical : Chœurs – Tempo lent – Intensité : piano / forte - Ostinato

Forme musicale : Chansons profanes inspirées des légendes latines du Moyen Age

O Fortuna est constitué de courtes phrases dont les mots ont été choisis pour l’assonance plus que pour le sens. Cela explique le manque de signification globale du texte et le peu d’enchaînement entre les paragraphes. 

1 ère partie : Après un accord des timbales et des tubas, les chœurs appellent la fortune sur un tempo lent et martelé.(jusqu’à 0 min 20) 

2 ème partie : Après un bref silence, rompant avec la force du prélude, le chœur interprète une mélodie simple avec beaucoup de retenue. Le chant prend alors une tournure plus rapide. Les chœurs chantent piano sur un rythme obstinant (ostinato) interprété par des instruments à vents graves : bassons, cors… sur la fin, un très léger crescendo 

3ème partie ( 1min 25 jusqu’à1min 39) 3 ème partie : Gardant le même tempo, le chœur explose. Les chants, forte, sont ponctués par des roulements de timbales. ( jusqu’à 2 min 20) 

4 ème partie : Le final est caractérisé par la puissance des cuivres et des percussions ( dont le glockenspiel) qui couvre le chœur. Le chœur tient la même note finale pendant une quinzaine de secondes. Le tempo accélère puis ralentit juste pour l’accord final. 

CARL ORFF 
Issu de la haute bourgeoisie bavaroise et d’une famille traditionnellement militaire, Carl Orff fut éveillé à la sensibilité musicale par une mère pianiste et un père mélomane. A peine âgé de 10 ans, il composait déjà des opéras pour ses marionnettes. 

Professeur de musique et de composition, il fut un des rares auteurs continuant sa carrière pendant le IIIème Reich. Il trouva sa voie en utilisant des sonorités instrumentales élémentaires pour exalter une volonté d’envoûtement dramatique tout germanique. 

Carl Orff est l’inventeur de la célèbre méthode d’initiation à la musique proposant, en alternative au solfège traditionnel, une méthode active utilisant des percussions. Après la guerre, il s’occupa d’une école musicale. Il composa six opéras et quelques cantates mais c’est Carmina Burana qui lui apporta son vrai grand succès en 1937. A sa mort, Carl Orff fut considéré comme l’un des plus grands dramaturges sur un plan théâtral et musical
FORMATION
soprano, ténor et baryton solistes, chœur de garçons, chœur mixte et grand orchestre symphonique : 3 flûtes, 3 hautbois, 3 clarinettes, 2 bassons et contrebassons, 4 cors, 3 trompettes, 3 trombones, 1 tuba, Timbales, glockenspiel, xylophone, castagnettes, crécelle, petites cloches, vieilles cymbales, cymbales crash, cymbale suspendue, tam-tam, cloches tubulaires, tambour de basque, caisse claire, grosse caisse, célesta, piano, cordes

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