The dramatic ambience is captivating and enchanting.

 
la beat generation

Flower power

Revivons dans cette vidéo les ambiances hippies des années 70 !

Histoire

« Trois jours de paix et de concerts. Des centaines d'hectares à parcourir. Promène-toi pendant trois jours sans voir un gratte-ciel ou un feu rouge. Fais voler un cerf-volant. Fais-toi bronzer. Cuisine toi-même tes repas et respire de l'air pur. »

1969

PEACE & LOVE

Plusieurs morceaux joués durant l'événement deviendront légendaires, comme le Star Spangled Banner (hymne des États-Unis) réinterprété par Jimi Hendrix dans un solo de guitare dans lequel il imite des bombardements de B-52 pendant la guerre du Vietnam,

le Soul Sacrifice de Santana avec un solo épique de batterie par l'un des plus jeunes musiciens du festival, le batteur Michael Shrieve (20 ans), le Fish Cheer/I-Feel-Like-I'm-Fixing-To-Die-Rag de Country Joe McDonald avec la phrase légendaire : Give me a F! Give me a U! Give me a C! Give me a K!, I'm Going Home de Ten Years After, With a Little Help from My Friends des Beatles repris par Joe Cocker, l'interprétation de Tommy par les Who et Freedom chanté par Richie Havens.

Festival de Woostck

les hippies Flower power

Les annees 68-69-70, sont marquees par des mouvements sociaux-culturels, des decouvertes scientifiques majeurs qui vont transformer notre monde durablement, et liberer l'imaginaire de toutes ses limites.Quelles soient politiques, avec les insurrections de la jeunesse etudiantes de " mai 68", et les mouvements aux Etat-Unis, d'une ampleur inedite , qui se revoltent et s'opposent pour la premiere fois a une decision de l'etat, celle d'etre entree en guerre au vietnam.Sur le plan culturel, sexuelle, morale et artistique, l'emergence de mouvement contre culturel: le mouvement hippie affiche des valeurs en opposition a celles de la societe de consommation de l'epoque, comme la consommation de drogues qui influence l'art (le pop-art, La nouvelle vague), la litterature (Beat generation, Huxley), la musique (Woodstock et Jimi Hendrix) ou la vie en communaute. 

Les hippies souhaitaient developper une societe a leur image et impregnee de leurs valeurs.La mort de Martin Luther King marque le debut d'amelioration majeurs avec les "civils rights act" et amorce dans les esprits l'abolition de la segregation. D'autre limites sont franchit dans les domaines scientifique et technologique, le premier homme sur la Lune et la premiere greffe du coeur sont des avancees considerable dans le monde.Ces mouvements pacifistes et culturels emergent parallelement aux conflits produits par "La Guerre Froide" . Le Monde decouvre que la liberation du corps et de l'esprit n'est plus incompatible avec la liberation politique et sociale.

La Beat Generation : une communauté d’intellectuels américains, écrivains et poètes surtout, qui s’est constituée après la seconde guerre mondiale, mais dont les prémices remontent aux années qui précédent le déclenchement de celle-ci. 
La « beat » a exercé une grande influence en Europe, et en France en particulier, après 1950. Ce mouvement littéraire américain récusait le racisme et célébrait l’esprit du jazz et du blues, la culture souterraine, celle des hepcats, hepsters, hipsters (soit les « connaisseurs » opposés aux squares), le mode de vie libre des musiciens noirs, la sexualité décomplexée en un temps où le puritanisme était la règle, leur insouciance, l’usage de drogues et la liberté de ton. 

Ce mouvement prit une ampleur grandissante à partir de la publication du livre On The Road  (1957); de Jack Kerouac, dont le style spontané et direct se rapprochait de l’improvisation dans le jazz. Toute une jeunesse marginale s’enflamma pour ce style littéraire, on les appela des Beatniks et leur culture se propagea jusque dans les années 1970, avec comme porte-drapeaux, outre Kerouac, des écrivains comme William Burroughs et Allen Ginsberg, etc. 

La Beat Generation a profondément marqué la littérature et le cinéma, mais aussi la culture rock américaine (Bob Dylan, Velvet Underground, The Doors,…). A noter le jeu de mots sur Beat utilisé par Kerouac et les autres : Beat = battu (nous sommes une génération de battus, on a une revanche à prendre) et Beat = rythme, celui du jazz et du R&B. Le premier disque de ce coffret est intitulé « Hepcats 1936-1948″, il fait la part belle aux pionniers du monde du jazz , les musiciens et les chanteurs qui utilisaient un argot spécifique, le jive, comme Cab Calloway  (Hep Hep The Jumpin’ Jive), Austin Powell et ses Cats & The Fiddle dans Killin’ Jive , Jonah Jones le trompettiste et chanteur du band de Stuff Smith ( You’s A Viper), le guitariste Slim Gaillard ( Slim’s Jam, Popity Pop), le chanteur Babs Gonzales avec ses Three Bips And A Bop (Low Pop), etc. Le monde du R&B est bien représenté aussi avec Louis Jordan et son Tympany Five dans un trip planant (How High Am I ?) ou Helen Humes avec Bill Doggett dans Be-Baba-Leba, Julia Lee et ses Boy Friends dans Crazy World et le saxophoniste chanteur Wild Bill Moore dans son Rock And Roll de 1948.Le deuxième disque, « Hipsters 1949-1969″, est consacré aux musiciens de jazz moderne, le be bop (Bud Powell, Miles Davis, Sarah Vaughan, Theolonius Monk,…) et le jazz cool (Gerry Mulligan, Stan Getz, Lee Konitz, , Zoot Sims  et Chet Baker, le séducteur impénitent, trompette et chant, dans un très autobiographique I Fall In Love Too Easily….. On y trouve aussi Bo Diddley avec Lafayette Leake et Willie Dixon dans Say man, des American Haikus de Jack Kerouac avec Al Cohn (saxophone ténor) et une lecture d’Allen Ginsberg tiré de son Kaddish pt 1 (Chicago 1959).Enfin, le troisième disque, Beatniks 1958-1962, se partage entre jazz, folk et lectures.  Côté musique, on notera Bob McFadden & Door dans The Beat Generation, Lenny Bruce avec Psychopathia Sexuals,  Bob Dylan et Talkin’ New York. Côté lectures, des textes de  Kerouac (Jean-Louis Lebris de Kerouac dit Jack Kerouac) et d’Allen Ginsberg lus par leurs auteurs. Avec d’excellentes notes de pochettes de Bruno Blum. Il faut noter que la sortie de ce coffret coïncide avec l’exposition consacrée à ce mouvement, au Centre Georges Pompidou à Paris :  Beat Generation- New York San Francisco Paris.  Robert Sacre

Le jour où la Beat Generation a débarqué à Paris

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